Les 6 lois de la robotique de l’Union européenne
Sommaire
- Les robots doivent disposer d’un interrupteur d’urgence
- Les robots ne seront pas en mesure de nuire aux êtres humains.
- Les relations affectives avec les robots ne seront pas autorisées.
- Les plus gros robots devront avoir une assurance obligatoire.
- Droits et obligations des robots
- Ils devront payer des impôts
Bien qu’Isaac Asimov ait déjà évoqué les trois principales lois, l’Union européenne a été contrainte de commencer à créer des réglementations en raison de la vitesse à laquelle l’intelligence artificielle fait irruption dans nos vies.
L’intelligence artificielle et la robotique sont certainement notre avenir proche. En fait, dans de nombreux cas, c’est déjà une réalité qui nous accompagne tous les jours. En 1942, Isaac Asimov énonçait dans son livre Vicious Circle, les trois lois fondamentales de la robotique qui allaient constituer la base de tout son univers littéraire.
Un robot ne doit pas porter atteinte à un être humain ou, par son inaction, permettre qu’il soit porté atteinte à un être humain.
Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si ces ordres entrent en conflit avec la 1ère loi.
Un robot doit protéger sa propre existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en conflit avec la 1ère ou la 2ème loi.
Trois lois qui ont maintenant été complétées ou améliorées par l’Union européenne. Le Parlement a décidé de réglementer notre avenir et propose à cette fin six lois pour normaliser la coexistence avec les robots. Elle n’est pas encore définitive, puisque cette réglementation doit passer par le filtre de la Commission européenne, mais son principal objectif est de réduire l’impact que la mise en œuvre de ces machines aura sur la société, puisque l’un des plus grands effets sera la perte de travail.
Les robots doivent disposer d’un interrupteur d’urgence
La première chose que nous devons contrôler est toute situation de danger qui pourrait survenir. L’évolution que connaissent ces machines fait que l’intelligence artificielle peut apprendre grâce à l’entraînement, de sorte que toute situation dangereuse qui peut se produire doit être évitée grâce à un interrupteur d’urgence.
Les robots ne seront pas en mesure de nuire aux êtres humains.
Elle est évidemment basée sur la principale loi d’Asimov et complète la première loi proposée par l’Union européenne. La robotique doit toujours être conçue pour aider et protéger les humains. La création de machines dont le but est de détruire ou de nuire aux personnes ne sera donc pas autorisée.
Les relations affectives avec les robots ne seront pas autorisées.
Avez-vous vu « L’homme du bicentenaire » ? Dans ce film, un robot joué par Robin Williams collabore avec la même famille depuis des décennies, ce qui donne lieu à des relations personnelles étroites entre les machines et les personnes. Si vous ne l’avez pas vu, ce n’est pas moi qui vais vous le gâcher, mais ces liens émotionnels constituent l’intrigue centrale de tout le film. Eh bien, l’Union européenne estime qu’il ne devrait pas en être ainsi, et elle interdira la création de toute relation émotionnelle avec les robots. Le but de cette règle est de rappeler aux humains que les intelligences artificielles ne sont pas capables de ressentir de l’amour pour nous, et que nous ne devons donc pas agir différemment.
Les plus gros robots devront avoir une assurance obligatoire.
Toutes les machines ne seront pas identiques ou ne présenteront pas les mêmes caractéristiques. Ils ne seront pas non plus tous capables d’effectuer les mêmes activités. Il est évident que certains d’entre eux auront un risque plus élevé de causer certains dommages matériels que d’autres robots.
C’est pourquoi l’Union européenne va obliger les propriétaires de robots de grande taille, considérés comme les plus susceptibles de causer des dommages à l’environnement, à souscrire une assurance obligatoire, comme cela pourrait se produire pour les voitures. Ainsi, tout dommage peut être réparé sans complications.
Droits et obligations des robots
Comment seront-ils appelés devant les administrations publiques ? Il semble que les « personnes électroniques » soient le nom choisi pour leur classification juridique. Chaque fois que le mot « personne » est utilisé, il implique l’existence d’une série de droits qui seraient autrement impensables. Le débat porte sur la question de savoir quels seront leurs droits ou leurs obligations, mais d’après tout ce que nous voyons, ce seront les robots qui assumeront les conséquences de leurs actes, au même titre que leurs propriétaires ou leurs créateurs.
Ils devront payer des impôts
Ils seront principalement utilisés pour réduire l’impact des robots sur l’emploi humain. Leur entrée sur le marché du travail obligera de nombreuses entreprises à licencier leurs employés, car les robots feront le même travail à un prix inférieur. Le Parlement européen estime donc nécessaire que les machines paient des taxes de sécurité sociale, afin de pouvoir subventionner l’aide qui sera accordée à ces personnes licenciées.
Six sont les premières règles à être imposées aux robots. Mais ils ne seront probablement pas les derniers. Une nouvelle ère de coexistence avec la robotique a commencé, nous obligeant tous à nous adapter à ce nouvel environnement. Renouveler ou mourir. C’est tout ce qu’il y a à faire.
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